Lancer et promouvoir une appli mobile sans budget marketing

Astuces, conseils

ICONE_LANCEMENT

Pros du marketing, passez votre chemin : vous qui savez lancer un produit à coup de graphiques compliqués et anglicismes poétiques, vous risquez de trouver bien évidentes et naïves les réflexions que je livre ici, réflexions qui ne sont que le fruit de ma petite expérience en la matière.

En revanche, si comme moi vous débarquez dans cette jungle numérique que sont les stores (les boutiques d’applications mobiles, rien à voir avec vos volets) et que, comme moi, vous n’y connaissez pas grand chose en lancement de produit, alors peut-être que ces quelques conseils basiques vous seront utiles pour faire sortir votre application du lot.

Tour d’horizon en 3 points clés.

Ayez une application originale.

C’est bête, comme conseil, hein ? Pourtant cette évidence n’en est pas toujours une. Combien d’applications sont mises en ligne alors qu’elles n’apportent rien de très innovant par rapport à leurs concurrentes ? En d’autres termes : soyez anticonformiste.

Commencez par le commencement

Il convient donc de se poser plusieurs questions avant même de se lancer dans la conception d’une application : celle-ci apporte-t-elle quelque chose de nouveau par rapport aux milliers d’autres déjà en ligne ? Où se situe la nouveauté : dans le concept, le contenu, le style graphique ou sonore ? Si elle se démarque clairement des autres sur un de ces points, vous avez toutes les chances pour la faire remarquer. Et franchement, il n’est vraiment pas difficile de sortir du lot : avez-vous noté à quel point beaucoup d’applications se ressemblent ? Dans l’ergonomie, le graphisme, la finalité ?

Il y a quelques semaines j’ai assisté à l’intervention d’un expert qui expliquait comment concevoir une bonne application, insistant – à raison – sur l’importance du graphisme. Mais quelle déception de l’entendre présenter le Flat Design comme étant la clé d’un graphisme réussi, là où ce style (qui, il est vrai, est la tendance du moment) devrait être un choix assumé parmi d’autres, se justifier par une direction artistique plutôt que par le désir d’obéir aveuglément aux standards en cours.

Soyez créatif

Cela illustre bien, selon moi, le piège du formatage : obéir à certaines règles de base, c’est nécessaire, mais pouvoir s’en affranchir, c’est l’idéal. Reprenez point par point tous les aspects qui vous semblaient évidents lorsque vous avez commencé à entrevoir votre application, un travail difficile tant nous sommes justement formatés par ce qui existe déjà. La finalité de votre application : n’y a-t-il pas moyen d’y ajouter un élément qui fera toute la différence ? Le graphisme, pourquoi ne pas le penser autrement ? La navigation, l’ergonomie, pourquoi ne pas les réinventer, sans pour autant perturber l’utilisateur ? Et le son, la musique, n’est-il pas possible de les envisager différemment ? Quant au contenu lui-même, il suffit parfois d’un détail, une idée saugrenue, pour faire d’une appli sympathique une appli géniale. L’important, quels que soient vos choix, est qu’ils soient cohérents avec le concept de votre application. Vous devez adopter un parti-pris, une direction générale et à partir de là, vous permettre toutes les fantaisies, tous les écarts. Amusez-vous, remettez-vous sans arrêt en question, soyez créatif, c’est la clé ! Et c’est gratuit !

soyez_creatifs

Constituez-vous un panel « fait maison »

Évidemment, être créatif c’est prendre des risques. Le risque que votre créativité ne soit pas du goût de vos utilisateurs. Prévoyez donc une phase de test avant de soumettre votre application. Faites tester l’application par les gens autour de vous, si possible proches de la cible que vous visez : vos enfants ou ceux des voisins si vous avez conçu un jeu pour enfants (en plus ils ne vous manqueront plus jamais de respect), votre chat si vous avez conçu une application sur les croquettes pour chat (attention aux rayures sur l’écran tactile), votre belle-mère si vous avez conçu un casse-tête. Et surtout, notez scrupuleusement toutes leurs remarques, tenez-en compte sérieusement : elles sont infiniment précieuses car toujours pertinentes.

Une fois prêts pour le lancement de l’application, gardez à l’esprit que vous devrez sûrement prévoir une mise à jour peu de temps après sa sortie. En effet, l’inconvénient avec les proches, c’est que ça veut toujours faire plaisir et ça a tendance à occulter les mauvais points pour ne pas vous froisser. Alors que les acheteurs anonymes, eux, sont nettement moins diplomates. Guettez les premiers retours et ne tardez pas pour corriger les points négatifs.

Ça y est, votre appli est aboutie ? Eh bien, lancez maintenant !

Réussissez le lancement

Quand on lance une fusée dans l’espace, on ne se contente pas d’allumer une mèche et la suivre des yeux : on attend d’abord le moment opportun pour la faire décoller, puis on la guide, on opère un certain nombre de manœuvres, et on entretient aussi longtemps que possible le satellite qu’elle a placé sur orbite (quelle belle analogie, non mais franchement, reconnaissez-le quoi).

Pour une application, c’est pareil (vous vous en doutiez, hein) : on choisit le meilleur moment pour la mettre en ligne (évitez de sortir votre calendrier de l’avent au mois d’Août, sauf si c’est assumé, cf. la créativité), et surtout on met le paquet pour que le démarrage soit le plus rapide possible, histoire de s’arracher au plus vite de la pesanteur du bas des classements (non mais dites, avouez que c’est bien trouvé). Une fois dans les top charts, votre appli devrait se maintenir en apesanteur pendant un certain temps grâce à un cercle vertueux évident : appli bien classée = plus de téléchargements = appli bien classée. D’où l’importance de la propulser loin et le plus vite possible.

Choisissez un modèle économique

La première chose à faire, et il vaut mieux y avoir réfléchi en amont, c’est de choisir comment vous allez monétiser votre application. Les 3 principaux modèles économiques sont :

  1. Premium Le modèle classique : vous fixez un prix (basez-vous sur les prix pratiqués par vos concurrents), c’est celui que les utilisateurs devront payer pour télécharger votre application et accéder à l’ensemble de son contenu. Avantage : vous annoncez la couleur, l’utilisateur paye une fois et peut ensuite profiter pleinement de votre application. Son expérience n’est pas interrompue par de la publicité ou l’obligation d’acheter des contenus à débloquer. Inconvénient : vous limitez forcément le nombre de téléchargements. Je vous conseille de fixer un prix de lancement, par exemple 50 % du prix final, que vous appliquerez pendant 2 à 3 semaines, et de communiquer là-dessus.
  2. Freemium La tendance du moment : l’utilisateur télécharge gratuitement l’application, mais doit payer pour débloquer des contenus. Avantage : vous multipliez le nombre de téléchargements, et vous suscitez chez l’utilisateur l’envie de payer pour aller plus loin. Inconvénient : cela génère de la frustration chez certaines personnes, qui se sentent parfois trompées par une application annoncée comme gratuite (à noter que les stores sont en train de changer l’appellation des applis freemium). C’est particulièrement vrai avec les jeux pour enfants, dont les parents se retrouvent à devoir payer pour évitez une crise de larmes… Exposez-vous alors à des notes et des commentaires assassins ! C’est un peu injuste, mais c’est comme ça. A l’ère du tout gratuit, les gens rechignent à dépenser 1 € pour une application, alors qu’ils vont trouver normal de mettre 2,50 € dans un tour de manège tout pourri. Les gens.
  3. Publicité Tous les contenus sont accessibles gratuitement, mais vous affichez des bandeaux promotionnels ciblés. C’est d’ailleurs compatible avec le modèle freemium, vous pouvez proposer de payer pour supprimer la pub. Avantage : là aussi vous multipliez le nombre de téléchargements, mais cette fois-ci l’utilisateur a accès à toute l’application. Inconvénients : vous devez penser à l’intégration des publicités dès la conception, puisqu’il faut qu’elles s’affichent harmonieusement dans votre interface, sans gêner la navigation, tout en étant efficaces. Évidemment, ça nuit complètement à l’esthétique, d’autant plus que vous ne maîtrisez pas l’aspect des bandeaux promotionnels. Vous risquez aussi d’interrompre l’expérience utilisateur à tout moment, s’il clique (volontairement ou non) sur un bandeau. Enfin, bien que cela soit un bon compromis pour eux, beaucoup d’utilisateurs ne manqueront pas de se plaindre de la présence des pubs.

A vous, donc, de choisir le modèle économique le plus approprié à votre cas. Cela dépend bien sûr du type d’application, des gens que vous ciblez, mais aussi de vos objectifs. Parfois, les retombées financières ne sont pas une priorité : vous pouvez miser sur votre appli pour acquérir une certaine notoriété, valoriser un produit…

De plus il existe d’autres modèles économiques, certains sont encore à inventer. Vous pouvez rentabiliser votre application autrement que par son prix de vente (produits dérivés, services annexes…) Là aussi, soyez créatif !

Contactez les sites spécialisés

Ça y est, votre application est en ligne, il convient maintenant d’en faire la promotion ! Pour commencer, les sites dédiés aux applications mobiles sont un excellent moyen de faire parler de votre produit. Certains d’entre eux sont des références pour bon nombre d’utilisateurs, repérez-les et contactez leurs auteurs (qui sont généralement des gens impliqués, passionnés et demandeurs d’applications à tester). Allez à l’essentiel : décrivez votre application, votre société, vous-même, et tout ce qui pourrait les aider à cerner votre démarche. N’oubliez pas de joindre un code promo dès le premier mail afin qu’ils téléchargent l’application sans attendre. Essayez de personnaliser votre message, les copier-coller sont assez flagrants et pas forcément bien vus ! C’est certes assez fastidieux, mais n’oubliez pas que vous demandez à ces personnes de consacrer plusieurs heures à analyser votre application. De plus, cela peut aboutir à des échanges constructifs et précieux.

Ciblez vos interlocuteurs

Lors du lancement de mon application Petites Choses, j’ai également contacté des journalistes de la presse écrite. Avec le recul, je pense que c’était un peu superflu : d’abord parce qu’ils ont moins la culture du numérique et sont donc moins enclins à répondre, mais aussi parce que les retombées d’un éventuel article sont bien plus limitées. Il faut en effet éviter ce que nos amis les marketeux appellent la rupture de canal : une personne qui lit un article sur votre application dans un journal papier, ou en entend parler à la radio, va devoir allumer son appareil, se rendre dans l’App Store, et taper approximativement le nom de votre application avant de la trouver (avec de la chance), autant d’étapes qui font abandonner les plus motivés. Sur un blog, en revanche, l’utilisateur n’a qu’à suivre un lien pour se retrouver directement sur la page de votre application. Bien entendu, l’idéal est de bénéficier de tous les canaux de diffusions possibles (j’ai eu de bonnes retombées grâce à une interview à la radio et un article dans un magazine connu), mais si vous manquez de temps, privilégiez les plus efficaces.

Concentrez-vous sur un marché

Une autre erreur que j’ai commise à votre place : essayer de mener de front la promotion d’une application dans plusieurs pays à la fois. Outre le problème de la langue, les usages numériques peuvent beaucoup changer d’un pays à l’autre, les pratiques promotionnelles aussi. Par exemple, la plupart des sites spécialisés aux États-Unis demandent un paiement, ne serait-ce que pour jeter un œil à votre travail, sans garantir bien sûr une bonne critique, là où les blogueurs européens seront dans une démarche moins lucrative mais sans doute plus exigeante en terme de qualité. Je pense donc qu’il est plus judicieux de s’attaquer aux marchés les uns après les autres, après les avoir un peu étudiés, du moins lorsqu’on manque de temps et de connaissances pour mener cet exercice dans plusieurs pays simultanément.

Utilisez les réseaux sociaux

Autre solution gratuite et efficace, les réseaux sociaux (principalement Facebook et Twitter) sont des moyens incontournables pour une promotion réussie. Cela demande bien sûr de maîtriser ces outils afin d’en comprendre les rouages. L’idéal étant de détenir déjà une page Facebook dédiée à votre activité, voire un compte Twitter bien suivi. Vous disposerez alors d’un public déjà acquis à votre cause, prêt à relayer vos informations gratuitement.

pub_OSPour aller un peu plus loin, si vous disposez d’un mini-budget pour promouvoir votre application, c’est peut-être le moment de l’utiliser : les réseaux sociaux offrent la possibilité de lancer des publicités ciblées à moindre coût. Sur Facebook, par exemple, vous pouvez choisir tout un tas de critères pour afficher vos publicités auprès des bonnes personnes (âge, sexe, centres d’intérêt…). Pour une fois que vous pouvez profiter de l’exploitation honteuse de vos données privées ! Un conseil : choisissez de n’afficher votre publicité que sur les appareils mobiles, et limitez évidemment la publication au système d’exploitation correspondant à votre application. Une fois votre publicité créée, elle s’affiche immédiatement chez plusieurs milliers d’utilisateurs. Difficile néanmoins de mesurer l’efficacité réelle d’une telle campagne… Mais vu les sommes engagées, c’est peu risqué. Enfin, sachez que Twitter vient tout juste de lancer le même système (que je n’ai pas encore essayé).

Participez à des concours

Il existe plusieurs concours d’applications, qui consistent à laisser les éditeurs, auteurs ou développeurs présenter leur appli face à un jury et un public, puis récompenser les meilleures d’entre elles. Cela offre une bonne visibilité, apporte des retours, des contacts… le tout gratuitement ! Un exemple ici, et un autre là.

Soyez créatif (encore)

Inventez des concours amusants pour faire gagner des codes promos, faites de la pub de manière originale, imaginez une histoire autour de votre application et mettez-la en scène via les réseaux sociaux, créez un jeu de piste, une vidéo amusante… Tous les moyens sont bons pour vous distinguer. A vous de trouver les meilleures idées, à partir du concept de votre application.

Votre appli est lancée, à vous de faire en sorte qu’elle ne retombe pas (trop vite).

Entretenez votre application

Une fois sur orbite, votre application aura besoin d’être entretenue. Vous devrez effectuer des petites corrections de trajectoire, faire des mises à jour. Vous devrez également la rebooster, lorsqu’elle finira inévitablement par s’essouffler.

Gardez le contact avec les utilisateurs

Jetez un œil attentif et régulier sur les commentaires, faites en sorte que les gens puissent vous contacter facilement et répondez rapidement à chaque mail, tenez compte des remarques, faites une mise à jour si un bug est signalé, bref : montrez que vous êtes toujours là et que vous vous préoccupez des utilisateurs.

Relancez l’intérêt pour l’application

Lorsque le nombre de téléchargements s’écroule et que l’application retombe au fond des classements, il est peut-être temps de lui offrir une nouvelle jeunesse : pourquoi ne pas faire une mise à jour pour rajouter une fonctionnalité, un niveau, un thème graphique ? C’est sans doute alors l’occasion de faire une petite promo, voire de rendre l’application gratuite pendant quelques jours. Attention : ne multipliez pas les opérations promotionnelles, ça envoie un mauvais signal aux gens qui auront l’impression que vous hésitez sur le prix et ne maîtrisez pas votre sujet. Prenez garde aussi de laisser s’écouler un certain temps avant de faire votre première promo. Pour ma part, j’ai rendu Petites Choses gratuite durant 24H, seulement un mois après sa sortie. Avec le recul je dois reconnaître que c’était trop tôt, car l’application était très bien classée en France et n’avait pas besoin de ce coup de boost. Mais comme il s’agissait d’un partenariat avec le site AppGratis, qui bénéficie d’une bonne visibilité à l’étranger, cette opération m’a tout de même permis de faire émerger l’application dans beaucoup de pays. Je ne le regrette pas, mais si c’était à refaire j’aurais attendu 2 mois de plus.

Faites du cross-marketing

Si vous avez plusieurs applications, c’est l’occasion de les promouvoir mutuellement : on peut raisonnablement imaginer qu’une personne qui a acheté votre appli sera intéressée par une autre de vos créations. N’hésitez pas dans ce cas à placer un petit encart dans votre appli A qui redirige vers votre appli B, et inversement. Attention à faire clairement comprendre que vous suggérez de télécharger vos propres applications, et qu’il ne s’agit pas d’un bandeau de pub. Rédigez un message clair et placez-le intelligemment, par exemple dans les crédits, ou à la fin du jeu si c’en est un.

Conclusion

Ces quelques pistes vous aideront, je l’espère, à mettre toutes les chances de votre côté pour propulser votre appli au top ! J’imagine que les meilleurs conseils sont ceux qui ne figurent pas dans cet article, c’est à dire les idées géniales que vous trouverez, qui correspondront à l’identité de votre application, et que personne n’aura eues avant vous.

Sachez en tout cas qu’il est possible, avec tous les outils à notre disposition, de faire vivre une application de manière très correcte même lorsqu’on n’a pas de budget marketing. Rappelez-vous : en France on n’a pas de pétrole mais on a des idées. Ok, ça n’a rien à voir.

15 réponses à “Lancer et promouvoir une appli mobile sans budget marketing”

  1. Pierre

    Joli résumé ! et je suis bien d’accord, c’est la créativité et l’originalité qui est finalement le plus important – le bouche à oreille fonctionnera à merveille si votre app sort du lot.

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  2. La Souris Qui Raconte

    Merci Benjamin pour vos astuces tout à fait pertinentes !
    Pourtant, il me semble que vous oubliez un point important dans votre article, c’est la question ludique de l’application.
    Force m’a été de constater qu’une application (aussi bonne soit-elle) qui ne propose pas de jeu à l’intérieur, n’obtiendra jamais le même succès qu’une application (aussi mauvaise soit-elle) et qui en contient. J’en suis personnellement désolée car il existe quelques très belles applications « livres » qui sont à la peine et ce malgré l’utilisation de tous les rouages de succès mentionnés ci-dessus !
    Dans tous les cas, je vous le redis ici (chez vous), Bravo pour Petites Choses.

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    • Benjamin Gibeaux

      Merci La Souris qui Raconte ! Oui, vous avez sans doute raison à propos du côté ludique… J’imagine qu’un jeu est toujours plus addictif, et donc toujours plus convoité.

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  3. Laura de Debout Ludo

    Que de bons conseils !
    J’en rajouterai néanmoins un pour quand l’appli est commercialisée et que le ventes s’effondrent (ou ne décollent pas). Pensez au référencement de votre appli !
    Dans les stores (non, toujours pas les volets, hein ! 😉 ) vous aurez à rentrer des mots-clés et des screenshots de votre appli ainsi qu’une icône. Réfléchissez bien à l’image de l’icône car par la suite, il peut être très préjudiciable d’en changer (autant que c’est totalement déconseillé !) Vos fans risquent de ne plus vous retrouver ou de trouver ça bizarre.
    Par contre, il est tout à fait indiqué de modifier ses screenshots et ses mots-clés. Le système de référencement des appstores est encore assez obscur et en changement constant, mais il reste plutôt mauvais :/
    Faites des tests de mot-clés et inspirez-vous de vos concurrents directs.
    Pour les screenshots, dites-vous que ce sont les premières images que vos potentiels utilisateurs verront. Il faut qu’elles reflètent le concept de votre appli et qu’elles suscitent la curiosité. Changez de temps en temps et voyez ce que ça donne.
    Important ! Pensez toujours à vérifier les retombées de vos tests. Et pour pouvoir les analyser correctement, ne faites qu’un seul gros changement à la fois 🙂

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    • Benjamin Gibeaux

      Exact, le référencement… c’est un point que je n’ai pas assez exploré (pour les applis en tout cas), pourtant je sais qu’il a autant d’importance que pour le web. Merci de cette précision !

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  4. betty bout

    Merci pour ces précieux conseils 🙂
    Je suis exactement dans ce cas et je me pose milles questions ! Grâce à vous j’ai des confirmations et des idées supplémentaires !!!

    Merci beaucoup

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  5. Jpn

    Bonjour,
    Pour lancer son application payante, aujourd’hui, que doit on choisir entre IOS et Android ?

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    • Benjamin Gibeaux

      Je crois qu’iOS reste encore largement plus rentable qu’Android mais pour avoir publié la même application sur les deux plateformes, je peux vous dire que les achats via Google Play sont tout de même non négligeables. De plus, publier au format Android vous permet aussi de distribuer l’appli chez Amazon.

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  6. Marc

    mdr le mot de fin ^_^~
    Merci pour cet ensemble de petits articles très instructifs.
    « J’imagine que les meilleurs conseils sont ceux qui ne figurent pas dans cet article »… tu es très dur avec toi-même ou alors parles-tu peut-être de LE truc « marketing » qui tue la mort pour rapporter des sous ?

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    • Benjamin Gibeaux

      Hé hé, non je veux justement faire suite à toute ma réflexion sur le fait d’être créatif : je veux dire que la meilleure idée est celle qui n’a pas encore été trouvée 😉

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  7. Max Drey

    Bravo pour cette série d’articles toujours plein de bon sens. Je suis en phase sur l’essentiel, j’ajoute également le référencement qui ne coute rien (enfin du temps quand même si on le fait soi-même) et qui me semble indispensable. A quand un sujet sur « les éditeurs indépendants, mythes et réalité » avec des chiffres, des études de cas… Information presque impossible à trouver 😉

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  8. Loïc Campagni

    Merci pour les conseils.
    Je suis moi-même en phase de réflexion pour créer un jeu mobile et ça va bien m’éclairer pour la suite, une fois que le jeu sera « Open ».

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