Ma Nuit Nue
Bien sûr, vous passez sans me voir
Confondue de vapeurs lentes
Sur la pointe des cheminées vivantes
Aux murmures de songes
Alors je souffle comme un malpoli
Et je souffle et faut pas m’en vouloir si je souffle
C’est que je vous préfère
Toute ébouriffée de comètes
Toute grelottante d’avions et d’étoiles
Ô Nuit, Ô ma Nuit Nue
Que j’aime ce parfum bleu
qui m’aspire